Massicotier
Le travail de façonnage commence entre les mains du massicotier. Celui-ci coupe les feuilles, avant et après impression, au bon format pour réaliser affiches, livres, brochures, carnets, dépliants publicitaires et autres.
Le massicotier identifie les repères laissés par l’imprimeur qui lui permettent de réaliser les opérations successives de coupe de l’imprimé.
Organisation de la production
Le massicot coupe les feuilles au format fini selon un schéma d’imposition défini au démarrage de la fabrication.
Le massicotier procède aux réglages nécessaires pour débiter le papier au bon format. Il programme les coupes à l’aide d’un logiciel. Il enregistre ces programmes et réalise le nombre de coupes nécessaires. Les travaux simples nécessitent peu de coupes. Quant aux travaux complexes, ils demandent une programmation longue et souvent le massicotier pilote une chaîne de coupe.
Les massicots sont de plus en plus automatisés et se pilotent avec des commandes numériques.
Contexte
Le façonnage est la troisième et dernière étape de la réalisation d’un imprimé. Coupé, plié, encarté, agrafé, piqué, rogné, emboîté, l’imprimé connaîtra encore plusieurs transformations avant d’arriver à sa forme définitive demandée par le client. C’est une étape déterminante car elle apporte la valeur ajoutée du produit imprimé.
Accès à l'emploi
Les Formations de Grafipolis vous permettent d’accéder à ces métiers :
Conditions de travail
Il s’agit d’emplois ouvriers, souvent adossés à celui de l’impression. L’organisation du travail impose souvent un travail en équipe. L’activité, sédentaire, s’exerce le plus souvent debout. Le massicotier travaille seul mais il n’est pas rare d’intervenir sur différentes machines.
" Le massicotier doit connaître l'ensemble de la chaîne graphique (prépresse, impression, finition), les matériaux (papier, carton...) et les conditions de réalisation des produits finis (livres, cartes, emballages...)."
Connaissances requises
Les opérations sont délicates et demandent de la minutie. La moindre erreur entraine de grosses conséquences.
Avec la généralisation de l’informatique embarquée sur les machines, il faut savoir les programmer ce qui demande de s’adapter aux évolutions technologiques.
